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lundi 12 mars 2012

LA RESISTANCE DE SPAHIS ET D'EL KABLOUTI (1871)

(مقاومة منطقة سوق أهراس 1871(الصبايحية الكبلوتي

Si Ferrouk El Gueblouti, cadi des Hanoucha Ben Kermich, mokhrani du bureau arabe, Capitaine d'état-major Lewal, commandant supérieur de Souk-Harras, Abd-el-Kader Ben Youssef, tirailleur indigène nègre (cercle de Souk-Harras)
Album de la dation Zoummeroff intitulé «Souvenirs de l'Algérie. Province de Constantine» (1856-1857) réalisé par Jean Félix Antoine Moulin ayant appartenu au général Daumas (1803-1871).

http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx/ulysse/notice?id=FR+ANOM+8Fi428%2F58&qid&p
Le 25 mai 1843, les troupes de l'armée française occupèrent la ville de Souk Ahras en deux campagnes. Au début de l'année 1856, Souk Ahras a enregistré les premières vagues des colons qui arrivèrent d'Europe, en vue de s'y établir, attirés par ses atouts naturels et climatiques et par ses potentialités agricoles, commerciales, et industrielles, ce qui entraîna la mise en place d'un centre de résidents européens à Souk Ahras.
En réaction à cette situation, les habitants de Souk Ahras se soulevèrent contre l'occupation française par le biais de résistances populaires, dont la plus connue fut la résistance des Hnancha sous la direction de Mohamed El‑Kablouti, ou ce qui est également connu par la résistance des Spahis en 1871. Cette résistance se développa parmi les tribus des Hnancha, comme une réaction aux mauvais traitements auxquelles furent soumis les habitants locaux, ainsi qu'à la décision de transfert d'un grand nombre de personnes des Sabahia, en vue de leur participation, aux côtés des Français, à la guerre qui les opposait aux Prussiens. Cette révolte eut un impact sur tout le territoire national. Quelque mois plus tard la révolte du Mokrani éclata.
Après le mouvement des Spahis, le champ de vengeance à l'encontre des autorités françaises s'élargit. Les tribus de Souk Ahras trouvèrent l'occasion propice pour exprimer leur refus de l'occupation. Elles se regroupèrent pour former la résistance populaire sous la direction des Cheikhs des Hnancha, à l'exemple de Cheikh Ahmed Assaîah, et El‑Foudheil Ben Razki.
Toutefois, le renforcement des forces françaises et la répression très dure du soulèvement, poussa El‑Kablouti et se compagnons à la retraite vers la Tunisie.
Au début du xixe siècle, la résistance prit une nouvelle forme à Souk Ahras. Ce fut le début de la lutte intellectuelle et politique, plus particulièrement après l'apparition de l'association des Oulémas musulmans d'Algérie et le mouvement national, représenté par le parti de la victoire des libertés démocratiques le parti du peuple et l'organisation secrète.


مسيرته 
هو محمد بن الطاهر بن رزقي الكبلوتي من عائلة رزقي التي تنتسب إلى قبائل الحنانشة إحدى القبائل العربية الكبرى المتواجدة قرب الحدود التونسية، وكان عمه رزقي الحنانشي قد عينه الحاج أحمد باي حاكم الشرق الجزائري شيخا على قبائل الحنانشة بدلا من الشيخ الحسناوي الذي ينتمي إلى نفس القبائل.
و عرف عن محمد الكبلوتي أنه كان ثائرا ضد التواجد الإستعماري الفرنسي منذ الستينات من القرن التاسع عشر، وقد لعب دورا مميزا إلى جانب الصبايحية في إنتفاضتهم عام 1871، وعندما إشتد عليهم الخناق، إلتحق مع الصبايحية بتونس في شهر فبراير 1871، وهناك نظم صفوف اللاجئين الجزائريين ليقوم بشن هجمات قوية على مراكز تواجد الفرنسيين وأعوانهم على المناطق الحدودية ما بين القالة شمالا وتبسة وسوق أهراس جنوبا.
عند إلتحاقه بتونس حاولت فرنسا ملاحقته من خلال ضغطها على الحكومة التونسية التي قبلت طلبها ، وأمام هذه الضغوطات أرغم محمد الكبلوتي على مغادرة تونس بحرا عام 1872متوجها إلى مالطة إلا أنه عاد إليها مختفيا، ليغادرها مرة أخرى متوجها إلى الشام حيث إتصل بالأمير عبد القادر الذي قدم له كل التسهيلات لينتقل بعدها إلى طرابلس الغرب عام 1876 ومنها دخل إلى تونس مختفيا وإستقر بها إلى غاية القبض عليه وحبسه في سجن حلق الوادي وعندما إشتد عليه المرض أدخل مستشفى الصادقي بتونس في أفريل 1883 إلى أن وافته المنية في أبريل

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