Révoltes dans l'Empire
La révolte de Tacfarinas ( 17- 24 ap JC)
En Afrique, une révolte commence en 17 ap JC, ayant pour motif la revendication des terres fertiles accaparées par la colonisation romaine. Une précédent révolte concerne déjà les Musulames en 5 ou 6. Un Gétule nommé Tacfarinas, ancien militaire ayant servi dans les troupes auxiliaires de l'armée romaine puis déserté, réussit à rassembler la confédération des Musulames et s'allie avec Mazippa, le chef des Maures, à l'Ouest et avec les Cinithiens (peuple saharien vivant près de la petite Syrte, à l'Est). Il commence par diriger une bande de voleurs de bétail puis entraîne ses hommes à combattre comme les Romains. Face à la Legio III Augusta, il pratique une guerre comme les Numides, faite d'attaques soudaines suivies d'abandon rapide, d'embuscades et de harcèlement. Le proconsul d'Afrique, Marcus Furius Camillus part en campagne pour le combattre. Il réunit en un seul corps la Legio III et tous les auxiliaires qu'il trouve et il marche contre Tacfarinas. Cette armée est bien moins nombreuse que la troupe de Numides et de Maures et Camillus essaie de faire espérer la victoire aux adversaires, aussi Tacfarinas, trop confiant, accepte le combat dans le Sud Ouest de la Tunisie actuelle. Camillus dispose la légion au centre, les auxiliaires et les ailes de cavalerie sur les flancs et remporte la victoire. Juba II semble avoir participé à cette victoire car il frappe, en 18 ap JC, des monnaies en souvenir de ce fait d'armes.
Après cette défaite, Tacfarinas pratique efficacement la guérilla, il assiège et détruit une cohorte de la Legio III, qui tient une fortification près de la rivière Pagyda, sous le commandement de Decrius, en 18 ap JC et qui a fait une sortie imprudente. Lucius Apronius Caesanius, qui succède à Camillus, remporte une victoire contre Tacfarinas près de la ville de Thala. Mais la guerre n'est pas terminée et l'armée de Tacfarinas menace aussi les villes de la côte. Il envoie une ambassade à Tibère pour proposer la fin de la guerre contre l'octroi de terres mais l'empereur s'estime insulté par un déserteur. En 20 ap JC, la Legio IX Hispana est envoyée pour lutter contre cette révolte et en 21 ap JC, la Legio VIII Hispana qui stationne dans l'actuelle Croatie, part en Afrique. Le gouverneur Quintus Junius Blaesus annonce une amnistie, fait sans doute des concessions au sujet des terres et beaucoup de combattants quittent Tacfarinas. Il change l'aspect de cette guerre, divise son armée en 3 divisions indépendantes, fortifie les positions et renforce les garnisons. Puis après l'été, il ne revient pas avec son armée pour hiverner à l'abri dans l'Africa Vetus, comme ses prédécesseurs, mais il agit comme en début de campagne. Il envoie son aile gauche contre les Garamantes pour protéger Cirta, fait surveiller par son aile droite les débouchés de l'Aurès et il tient le territoire des Musulames, patrouille dans le désert d'un abri à l'autre et finit par capturer le frère de Tacfarinas en 22 ap JC. Puis il est rappelé et récompensé par Tibère. Mais, une légion est enlevée et les Maures se révoltent à l'avènement de Ptolémée.
Tacfarinas étend la révolte de la Maurétanie à la Grande Syrte, les Romains sont débordés. Incapables de capturer Tacfarinas, ils tentent de diviser les tribus en promettant des terres. La Legio IX est rappelée en 23 ap JC. Tacfarinas a reconstitué une petite armée mais le nouveau proconsul Publius Cornelius Dolabella s'allie avec le roi Ptolémée pour le combattre et s'inspire des méthodes de Blaesus. En 24 ap JC, Tacfarinas, soutenu par le roi des Garamantes qui lui envoie des troupes légères, investit Tupusuctu (Thubusque) en Maurétanie Césarienne, près de l'actuelle Tiklat en Algérie. Dolabella demande le soutien du roi Ptolémée, divise son armée en quatre corps, attribue des chef maures à des contingents de troupes légères. Dolabella apprend que des huttes venaient d'être montées près des ruines d'un fort appelé Auzéa (ou Auzia), à proximité de Thubascum en Algérie, dans un place entourée de forêts. Il envoie ses escadrons de cavaliers et des cohortes sans bagages à l'attaque, au lever du jour. Les ennemis sont encore endormis, sans armes et vite pris ou tués. Tacfarinas ne pouvant fuir, évite la captivité par une mort au combat près de Tlemcen, qui entraîne beaucoup de légionnaires. Cette longue guerre de sept ans est finie, les Garamantes envoient des ambassadeurs.
La révolte de Tacfarinas ( 17- 24 ap JC)
En Afrique, une révolte commence en 17 ap JC, ayant pour motif la revendication des terres fertiles accaparées par la colonisation romaine. Une précédent révolte concerne déjà les Musulames en 5 ou 6. Un Gétule nommé Tacfarinas, ancien militaire ayant servi dans les troupes auxiliaires de l'armée romaine puis déserté, réussit à rassembler la confédération des Musulames et s'allie avec Mazippa, le chef des Maures, à l'Ouest et avec les Cinithiens (peuple saharien vivant près de la petite Syrte, à l'Est). Il commence par diriger une bande de voleurs de bétail puis entraîne ses hommes à combattre comme les Romains. Face à la Legio III Augusta, il pratique une guerre comme les Numides, faite d'attaques soudaines suivies d'abandon rapide, d'embuscades et de harcèlement. Le proconsul d'Afrique, Marcus Furius Camillus part en campagne pour le combattre. Il réunit en un seul corps la Legio III et tous les auxiliaires qu'il trouve et il marche contre Tacfarinas. Cette armée est bien moins nombreuse que la troupe de Numides et de Maures et Camillus essaie de faire espérer la victoire aux adversaires, aussi Tacfarinas, trop confiant, accepte le combat dans le Sud Ouest de la Tunisie actuelle. Camillus dispose la légion au centre, les auxiliaires et les ailes de cavalerie sur les flancs et remporte la victoire. Juba II semble avoir participé à cette victoire car il frappe, en 18 ap JC, des monnaies en souvenir de ce fait d'armes.
Après cette défaite, Tacfarinas pratique efficacement la guérilla, il assiège et détruit une cohorte de la Legio III, qui tient une fortification près de la rivière Pagyda, sous le commandement de Decrius, en 18 ap JC et qui a fait une sortie imprudente. Lucius Apronius Caesanius, qui succède à Camillus, remporte une victoire contre Tacfarinas près de la ville de Thala. Mais la guerre n'est pas terminée et l'armée de Tacfarinas menace aussi les villes de la côte. Il envoie une ambassade à Tibère pour proposer la fin de la guerre contre l'octroi de terres mais l'empereur s'estime insulté par un déserteur. En 20 ap JC, la Legio IX Hispana est envoyée pour lutter contre cette révolte et en 21 ap JC, la Legio VIII Hispana qui stationne dans l'actuelle Croatie, part en Afrique. Le gouverneur Quintus Junius Blaesus annonce une amnistie, fait sans doute des concessions au sujet des terres et beaucoup de combattants quittent Tacfarinas. Il change l'aspect de cette guerre, divise son armée en 3 divisions indépendantes, fortifie les positions et renforce les garnisons. Puis après l'été, il ne revient pas avec son armée pour hiverner à l'abri dans l'Africa Vetus, comme ses prédécesseurs, mais il agit comme en début de campagne. Il envoie son aile gauche contre les Garamantes pour protéger Cirta, fait surveiller par son aile droite les débouchés de l'Aurès et il tient le territoire des Musulames, patrouille dans le désert d'un abri à l'autre et finit par capturer le frère de Tacfarinas en 22 ap JC. Puis il est rappelé et récompensé par Tibère. Mais, une légion est enlevée et les Maures se révoltent à l'avènement de Ptolémée.
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