Le programme des techniques spatiales est soutenu par la bagatelle de 82 milliards de dinars.
Le projet de la constellation des satellites africains, qui sera lancé en 2011, sera opérationnel trois ans plus tard, c’est-à-dire en 2014», a indiqué le directeur général de l’Agence spatiale algérienne, M.Azeddine Oussedik ajoutant que «le projet, dont l’accord de coopération a été signé fin 2009, porte dans ses dimensions la mise sur orbite des satellites spécialisés dans la télédétection, la prévention et la gestion et l’élaboration de cartes des catastrophes naturelles comme les inondations». Par ailleurs, le développement des techniques spatiales revêt, ces derniers temps, un intérêt national particulier. Selon le directeur général de l’ASA: «Le centre des techniques spatiales sera opérationnel au premier semestre de l’année 2011.» Un large programme managérial, reposant sur la formation de cadres de haut niveau est, à cet effet, lancé depuis que l’Algérie a affiché son intéressement vis-à-vis des techniques spatiales.
Le deuxième satellite algérien, baptisé Alsat 2B, sera construit à Bir El Djir. Une trentaine d’ingénieurs algériens ont pour mission la mise en place du satellite Alsat2-B. «Nous avons un important potentiel humain», a indiqué le directeur général de l’ASA.
Au plan financier, le programme est soutenu, durant la période 2006-2020, par la bagatelle de 82 milliards de dinars. Ce dernier prévoit la réalisation de systèmes spatiaux d’observation de la Terre.
En ce sens, le directeur général de l’ASA avoue: «Nous avons l’ambition de partir progressivement réaliser les techniques spatiales», expliquant que «nous avons un potentiel humain qui évolue». Le premier satellite algérien a été envoyé dans l’espace le 12 juillet dernier par une fusée indienne tandis que le deuxième sera mis sur orbite vers la fin 2011. Ce dernier sera lancé à partir du centre spatial indien de Sriharikota, dans le sud de l’Inde. La politique spatiale algérienne est une première concrétisation, pour l’Algérie, sur le plan technologique. En 2002, l’Algérie a lancé Alsat-1, réalisé au Royaume-Uni. Ce dernier, contrôlé à partir du centre spatial d’Arzew, a coûté quelque 11 millions de dollars.
Le 12 juillet dernier, Alsat 2A, qui sera contrôlé par le centre d’Ouargla, a été lancé.
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