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samedi 7 avril 2012

Interview-Warda El Djazaïria à El Watan : «Peut-être que je transmets du bonheur au public»


Avez vous visité Souk Ahras, la région de votre père ? 

Je n’ai jamais été à Souk Ahras. Je n’ai plus personne là-bas.
La maison de mon père n’existe plus. 
Qu’est-ce que je vais voir là-bas ?
Je vais aller pleurer ? 
Mais je garde un bout de terre de Souk Ahras avec moi. 
Mon père a tout fait pour que je reste algérienne malgré que je sois née à Paris. 
C’est lui. Il m’a rempli la tête de l’Algérie. On ne doit jamais oublier ses origines. 
Mon algérianité est toujours présente. 
Même en Egypte, les gens le sentent quand je parle. 
Même quand je parle en dialecte égyptien, on le sent. 
La façon de parler et de penser les choses n’est pas égyptienne. 

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