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samedi 14 avril 2012

Foire du livre à la maison Bousdira à Souk Ahras



Fidèle à sa ligne de librairie-phare, la maison Bousdira programme du 21 février au 21 mars une foire du livre. Le coup d’envoi de cette manifestation culturelle organisée par le gérant propriétaire de la librairie a été donné, jeudi, lors d’une cérémonie d’ouverture, organisée en présence de plusieurs responsables locaux, de journalistes, d’intellectuels et d’étudiants conviés à ce rendez-vous culturel.


Grâce à un travail sérieux et une méthode de compilation des titres fondée sur la recherche et l’organisation, la maison n’a pas démérité vu l’affluence des citoyens et les ventes record enregistrées le même jour. Des ouvrages importés et d’autres imprimés en Algérie en disent long sur le professionnalisme des organisateurs et leur volonté de familiariser, par ces temps de disette culturelle à Souk Ahras, le livre avec les lecteurs. Des thèmes de spécialités et autres épousant les tons de la vie de tous les jours vous invitent à marquer au moins une halte, le temps de pénétrer dans l’histoire romancée des Deys et des janissaires d’Alger, à pénétrer l’univers passionnant de la littérature pour enfants pour ressortir quelques minutes après des rêves plein la tête et l’esprit critique à l’égard des comportements adultes, à vous impliquer dans les méandres de la vie politique d’ici et d’ailleurs ou à faire incursion dans une des pages des Mille et Une Nuits pour relire la saga arabo-musulmane pendant la période faste de Baghdad. Les économistes, les magistrats, les médecins, les psychologues et les enseignants des filières techniques n’ont pas été lésés lors de cette manifestation. L’abondance des livres et leur qualité ont été hautement appréciées par les visiteurs. Un monde porteur de messages et d’enseignements que les lecteurs de Souk Ahras auront à décrypter pendant un mois. Kheireddine Bousdira, gérant-propriétaire d’une librairie fondée en 1886, n’a pas cessé de le répéter ; « C’est à travers ces espaces d’expression et ces manifestations culturelles qu’une ville s’assume comme lieu d’épanouissement pour la population ». Universitaire et ancien cadre des chemins de fer, ce technocrate des années 1970 a su préserver un héritage familial et un patrimoine local qu’il entretient toujours avec la même passion.

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