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jeudi 8 mars 2012

Volontaire, pourquoi pas vous ?




Volontariat : un véritable plaidoyer des Nations Unies !
A l’occasion du dixième anniversaire de la Journée Internationale des Volontaires, le 5 décembre dernier, le Programme des Volontaires des Nations Unies a publié son premier Rapport sur la situation du volontariat dans le monde.Quelles en seront les conséquences ?


Un Objectif du Millénaire pour le Développement


Promouvoir l’importance du volontariat : voici l’une des principales missions du Programme des Volontaires des Nations Unies (VNU). Enjeu majeur des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), il n’est pas toujours aisé de présenter toutes les facettes du volontariat en raison des diverses formes qu’il revêt et des différents dispositifs des pays. Cerner l’ampleur de ses impacts dans le développement des pays devenait primordial pour une meilleure présentation de son « potentiel encore inexploité ». A ceci s’ajoute une volonté d’harmoniser les pratiques pour faciliter l’accès à toutes classes sociales.


A noter également dans le Rapport, le changement progressif du profil du volontaire et de ses activités. Les dernières évolutions technologiques en matière de communication offrent la possibilité de voir émerger de nouvelles formes d’engagement. Le volontaire des années 2010 opère en ligne. Le volontariat à durée déterminée dans le temps laisse place à une multitude d’actions entrecroisées à l’image de son outil : la Toile. Autre bénéfice du réseau Internet, celui d’atténuer les inégalités entre les populations, peut-être l’occasion de voir le volontariat Sud-Sud s’installer pour de bon. 


« Bien plus qu’un outil de développement »


En guise de mise en garde, le Rapport attire l’attention des états sur le danger d’utiliser le volontariat comme substitut des services publics. Il préconise à ce sujet, la création dans chaque pays, d’un organe public qui serait en charge de « mesurer » l’impact du volontariat. Une autre recommandation à retenir : inviter tous les pays à intégrer « l’action volontaire dans les politiques visant à prévenir les conflits » dans le but de maintenir la paix.


La coordonnatrice exécutive du Programme VNU, Flavia Pansieri, insiste sur l’importance d’une plus grande cohésion sociale entre les états et d’un « renforcement des valeurs de solidarité » pour aller vers une société plus pacifique. Elle encourage également les états à se servir du volontariat comme « outil pour lutter contre l’exclusion sociale » tout en consolidant les compétences personnelles de chacun. Le volontariat est « bien plus qu’un outil de développement », conclut-elle. Le volontariat doit rester un véritable moyen d’expression de la « participation, de l’autonomisation et de la citoyenneté active ».


Décrit comme « universel » et considérable en termes quantitatifs, le volontariat reste malheureusement entaché par de fausses idées qui limitent sa portée. Le Rapport met un point d’honneur à préciser que le volontariat n’est certainement pas « l’apanage des gens aisés et instruits » et espère y mettre fin ou à défaut, y apporter des réponses pour tendre vers une « connaissance ou reconnaissance » plus approfondie de l’action et de l’impact de celles et ceux qui s’engagent dans un parcours de volontariat.

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